Vies et passions d'une Fûjôshi

Vies et passions d'une Fûjôshi

Mon Actualité


I love you [Je t'aime]

 

Cet article mérite d'être lu, relu et partagé.

Et si possible traduit dans toutes les langues de la galaxie.

http://saygoodbyeandgo.tumblr.com/iloveyou


21/06/2015
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Scarabée

Je suis tombée sur > cette vidéo < il y a quelques jours, et avant-hier j'ai pris cette photo :

 

https://static.blog4ever.com/2015/04/800705/Scarab--e.JPG

 

Et aujourd'hui, j'ai pensé à ces deux choses à des moments différents de la journée.

Puis j'ai pensé aux deux ensemble.

 

 

Si je pouvais changer quelque chose à propos de mon corps, je voudrais une peau couleur scarabée.


13/06/2015
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Tumblr

 

Tumblr est l'un des trous noirs de l'Internet : même le temps à l'intérieur n'a plus de sens...

...et maintenant que c'est dit, je ferais peut être mieux d'aller dormir.


13/06/2015
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Les Martyrs de Hanry-Jacques [Die Märtyrern von Henry-Jacques]

Hallo !

Ce matin, pendant le Hauptunterricht (on étudie la Première guerre mondiale), les cinq français, moi comprise, avons présenté notre Referat (c'est l'équivalent d'un exposé) sur "La France pendant la Première guerre mondiale". On avait décidé qu'en raison de notre nombre trop élevé pour garantir des conditions de travail d'équipe optimales, on choisirait chacun un sous-thème pour faire un mini Referat.

Damien a choisi "Ein neuer Krieg" ("une nouvelle guerre", mais dans le sens de "nouveauté"), Guillaume "Die Gründe des Kriegse" ("les causes/raisons de la guerre"), Yan "Die Folgen des Krieges" ("les conséquences de la guerre"), Guilhelm "Die französiche Waffen" ("les armes françaises"), et moi "Les Martyrs de Henry-Jacques", un poème français sur la Première guerre mondiale que j'ai entièrement traduit. Avec l'aide de mon Wörterbuch (dictionnaire), de Google Tranduction et de la petite sœur de ma correspondante, mais quand même.

Et comme je suis pas peu fière de ce que j'ai fait et que j'y ai passé beaucoup de temps, j'ai décidé de le partager sur mon blog. Après tout, c'est mon blog. Je fais ce que je veux (ou presque) ! %D


 

 

Les Martyrs - Henry-Jacques

 

Vous qui dîtes : « Mourir, c'est le sort le plus beau »,

Et qui, sans le connaître, exaltez le tombeau,

Venez voir de plus près, dans ses affres, fidèle,

Cette mort du soldat qui vous semble si belle.

*

Un obus dans la fosse où nous sommes couchés.

De la terre, du feu, du bruit : un seul touché,

Mais celui-là, foutu ! deux éclats dans la tempe...

Le sang camoufle le visage où la mort rampe.

Rien à faire ; quelqu'un arrange un pansement,

Par habitude, ou par instinct de dévouement.

Puis comme il faut veiller pour étrangler l'attaque,

Que la guerre aux aguets farouchement nous traque,

On dépose le corps à même le talus.

C'est là qu'il agonise... un de moins, un de plus,

À qui le tour ?... L'attente ardue de la bataille

A chassé la pitié de toutes les entrailles.

Parfois un vague râle ou des mots bredouillés,

Un frisson crispe encor le visage souillé,

À la bouche tordue un peu de sang qui bave ;

La vie est cramponnée au corps comme à l'épave...

Puis quelqu'un, tout à coup se souvenant du corps,

Brusquement se détourne et dit : Un tel est mort !

*

Vingt hommes à la file au fond d'une tranchée,

Coltineurs d'explosifs sur leur tète penchée.

Tout à coup c'est la mort qui passe : un tremblement,

Un souffle rauque, un jet de flamme. En un moment

Les soldats ont fondu dans la rouge fumée,

Et la terre en sautant sur eux s'est refermée.

Quand le brouillard puant s'est enfin dégagé,

Le néant : aux débris du boyau mélangés

Des parcelles de chair et des bouts de capote.

Un bras nu, une main crispée sur une motte,

Des cheveux arrachés, de la boue et du sang.

On retrouverait d'eux, en les réunissant,

Morceaux de chair salie, de cervelle ou de moelle,

De quoi remplir à peine une moitié de toile.

*

D'un percutant soudain la sauvage folie

L'a rompu net ; son corps n'est plus qu'une charpie.

Les membres sont épars à travers le boyau

Et le ventre crevé laisse fuir ses boyaux.

La tête du martyr, d'un seul bloc arrachée,

Est allée s'aplatir au mur de la tranchée

Comme un épouvantable et grinçant mascaron.

Les cheveux roides sont rejetés sur le front.

La bouche ouverte dans la face foudroyée

Commence une clameur que la mort a broyée.

Les traits sont barbouillés de poudre jusqu'aux yeux.

La paupière est levée sur un regard vitreux.

Et ce masque, sculpté dans de la chair à gloire,

D'un effrayant rictus étarque sa peau noire,

Comme si l'homme, à l'instantané de l'éclair,

Avait vu, d'un regard, jusqu'au tond de l'enfer.

*

Et cet autre ? Le soir, de veille à son créneau,

Il s'est laissé surprendre au moment d'un assaut

Par les Flammenwerfer d'une attaque hardie.

Échevelé de pourpre et vivant incendie

Il court, mais de ses mains qui flambent peu à peu

Cherche en vain d'arracher ses vêtements de feu.

Il se tord comme un fer rouge dans une forge ;

Des cris terrifiants rissolent dans sa gorge

Qui vont épouvanter les veilleurs dans la nuit.

Il court sans savoir où, mais son bûcher le suit.

La flamme, plus puissante enfin, qui le terrasse,

Jette sur le sol cuit la flambante carcasse.

Une étouffante odeur monte, de cuir grillé.

Ce n'est plus qu'un débris tout recroquevillé.

Et ce qui fut un homme à la pensée divine

En rougeoyants charbons lentement se calcine,

Laissant, en souvenir de son destin fatal,

Un tas de cendre où luit un fragment de métal.

*

Et les autres, les millions d'autres, les dirai-je ?

À quoi bon évoquer leur funèbre cortège,

Et leur face tendue, et leurs gestes déments,

Les hommes aplatis sous les effondrements,

Les enterrés tout vifs dans les abris qui croulent,

Les fantassins fauchés par les balles en houle,

Les asphyxiés, les écrasés, les massacrés,

Les malades crachant leurs poumons déchirés,

Spectres dont le bacille épuise la poitrine.

Ceux qui mettent des mois à mourir dans leur ruine...

À quoi bon ! Ils sont trop, on ne les connaît plus.

Un monument, des mots exaltant leurs vertus.

Des fleurs et des drapeaux joyeux ! Ô morts de France,

N'est-ce pas qu'il ne faut qu'un douloureux silence

À ceux dont la jeunesse a peuplé les tombeaux ?

Que le sort des martyrs n'est pas tellement beau ?

Que la seule splendeur, qu'on ignore ou qu'on nie,

C'est d'accepter la guerre que la mort a salie ?...

 

Henry-Jacques, La symphonie héroïque, Les Belles Lettres, 1921


 

 

Die Märtyrern (Übersetzung)

 

Sie, die sagen : “Sterben ist die schönste Lage”,

Und die, ohne es zu kennen, das Grabmal begeistern,

Kommen näher, um diesen treuen Tod von dem Soldat, der ihnen so schön aussieht,

In seinen Geburtswehen zu sehen.

*

Eine Granate in den Graben, wo wir liegen.

Erde, Feuer, Lärm : ein einziger getroffen,

Aber der, hinüber ! Zwei Splitter in die Schläfe…

Das Blut tarnt das Gedicht, wo der Tod kriecht.

Nichts zu machen ; jemand macht einen Verband,

Durch Gewohnheit oder Gespür für Ergebenheit.

Dann weil wir Wache halten müssen, um den Angriff zu würgen,

weil der Krieg, der auf der Lauer liegt, uns erbittertlich jagt,

hinstellen wir den Körper auf die Böschung.

Hier agoniesiert er… ein wenig, ein mehr,

Wer ist dran ?... Das schwierige Warten der Schlacht

hat das Mitleid von alle Eingeweide verjagt.

Machmal ein unklares Röcheln oder gestemmelte Wörter,

Ein Schaudern verzerrt noch das unreine Gesicht,

Aus dem verbogenen Mund sabbert ein bißchen Blut ;

Das Leben klammert sich an den Körper wie an das Wrack…

Dann errinert jemand sich dem Körper,

Abwendet sich plötzlich und sagt : “Jemand ist tot !”

*

Zwanzig Menschen im Gänsemarsch unten in dem Graben,

Sie sammeln die Sprengstoffe auf ihren geneigten Köpfen.

Plötzlich kommt der Tod durch : ein Zittern,

ein rauer Atemzug, ein Flammenstrahl. In einem Augenblick

sind die Soldaten in den roten Rauch gestürzt,

Und die Erde schließt sich über ihnen durch einen Sprung.

Als der stinkende Nebel endlich sich lichtet,

Das Nichts : mit den Scherben des Grabens sind gemischt

Stücke von Fleisch und Spitzen von Helme.

Ein nackten Arm, eine verkrampfte Hand auf einer Erdscholle,

außgerissene Haare, Schlamm und Blut.

Wir würden von ihnen wieder finden, durch sie versammeln,

schmutzige Stücke von Fleisch, Gehirn oder Mark,

Genug, um kaum eine Häfte eines Leichentuches zu füllen.

*

Plötzlich hat der wilde Wahnsinn eines Schlägers

ihn gebrochen ; sein Körper ist in Fetzen.

Die Gliedmaßen sind durch den Schlauch verstreut

Und der geplatzte Bauch lässt seine Gedärme fliehen.

Der Kopf von dem Martyrer, der mit einem Schlag ausgerissen wurde,

Ging, um sich an der Grabenwand zu abflachen,

Wie eine entsetzliche und groteske Maske.

Die glatten Haare sind auf die Stirn gefallen.

Der offene Mund fängt in das erschlagene Gesicht

ein Geschrei an, das der Tod zerkleinert hat.

Die Gesichtzüge sind mit Pulver bis zu den Augen beschmiert.

Das Augenlid ist auf einen glasartigen Blick gehoben.

Und diese Maske, die im Ruhmfleisch gehaut wurde,

Dehnt ihre schwarze Haut in eine beängstigende Grimasse,

Als ob der Man mit einem flüchtigen Blick

In dem Blitz die Farbe der Hölle gesehen hatte.

*

Und dieser andere ? Am Abend, als er wach war,

Wurde er während einem Sturm

Von den Flammenwerfern eines kühnen Angriffs überrascht.

Zerzaust mit Purpur und lebendiger Brand,

Er rennt, aber mit seinen Händen, die nach und nach lodern,

Versucht er umsonst seine Feuerkleidung auszureißen.

Er krümmt sich wie ein rotes Eisen in einer Schmiede ;

In seinem Hals kochen furchterregende Schreie,

Die gehen in die Nacht, um die Wächter zu erschrecken.

Er rennt, ohne zu wissen wohin, aber sein Brand folgt ihn.

Die Flamme, die endlich mächtiger ist, niederschmettert ihn,

Wirft das dampfende Gerippe auf den gekochten Boden.

Ein stickiger Geruch erhebt sich, gegrilltes Leder.

Er ist nich anders als ein ganz zusammengekauerter Rückstand.

Und was war ein Man mit einem göttlichem Denken

Kalziniert sich langsam in glühender Kohle,

Lässt, als Erinnerung von seinem tödlichen Schicksal,

Ein Aschehaufen, wo ein Metallsplitter glänzt.

*

Und die anderen, die anderen Millionen, erzähle ich sie ?

Was ist der Sinn, an ihren verhängnisvollem Gefolge erinnern,

Und ihren angespannten Gesichtern, und ihren wahnsinnigen Bewegungen,

Die platten Männer unter den Einstürzen,

Die bei lebendigem Leib in die Unterschlüpfe, die zusammenbrechen, begraben wurden,

Die Infanteristen, die von dem Kugelmeer niedergemäht wurden,

Die Erstickten, die Zergequetschten, die Niedergemetzelten,

Die Kranken, die ihre gerissene Lunge spucken,

Wie Gespenster, deren die Bazille die Brust erschöpft.

Die, die nehmen Monate, um in ihrem Untergang zu sterben…

Was ist der Sinn ! Sie sind zu viel, wir kennen sie nicht mehr.

Ein Monument, Wörter, die ihren Tügende begeistern.

Blumen und glückliche Flaggen ! Oh, Tote aus Frankreich,

Ist das nicht wahr, dass man nur eine schmerzliche Stille braucht,

Zu den, deren die Jugend in Gräben gewohnt hat ?

Dass die Lage von den Märtyrern ist nicht so schön ?

Dass der einzige Glanz, den wir ignorieren oder leugnen,

Ist, den Krieg, den der Tod beschmutzt hat, zu aceptieren ?...

 

Henry-Jacques, Die heldenhafte Symphonie, Die schöne Buchstabieren, 1921


11/06/2015
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Ich bin die Herrin der Ringe [Je suis la Seigneure des Anneaux]

Hallo-Hallo !

J'ai une bonne nouvelle à vous annoncer : aujourd'hui, je me suis fiancée !

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Bon, ok, blague à part, j'avais déjà mentionné l'atelier d'orfèvrerie de l'école, mais je ne me rappelle plus si j'avais déjà mentionné le fait que comme la prof de couture (la part obligatoire de "travaux manuels" actuelle de la classe 9.) ne peut pas prendre plus d'élèves qu'elle n'en a déjà, moi et trois (sur quatre) des autres français nous contentons, à mon plus grand bonheur, de l'orfèvrerie. Le professeur qui se charge de ça à l'école part dans quatre semaines au Brésil pour sa retraite (il a plus de soixante-dix ans, le bonhomme), alors on a plus que quatre séances avec lui, mais c'était vraiment une super expérience. Pas en France que j'aurais pu faire ça, en tout cas !

Regardez comme il est beau, mon anneau :

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Et c'est du véritable argent ! J'ai même le poinçon à l'intérieur : 925.

 

Pendant que j'y suis, voici quelques photos prises dans l'atelier de Goldschmied :

 

  • Des bagues non-finies ou ratées, de l'argent pas encore utilisé ou déjà recyclé, des chutes d'argent, une pince

Goldschmied 13.JPG

 

 

  • Quelques bagues faites par des élèves

Goldschmied 06.JPG

 

 

  • L'atelier et ses invités français (minus moi parce qu'il faut bien que quelqu'un prenne les photos)

Goldschmied 01.JPG

 

Alors, c'est pas TROP LA CLASSE ? Moi je trouve ça trop cool. =P


08/06/2015
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